Je rêve d'être en Décembre et de trouver le temps long.
Je rêve d'avoir le temps de n'avoir rien à foutre.
Je rêve presque d'être triste, là on se sent moins vide.
C'est là qu'on se rend compte qu'on a un corps qui hurle.
Qui hurle à l'intérieur au poison qui pullule.
© Elisa Routa
C'est là qu'on se demande si on pourra survivre
A ce tout un peu froid, à ce tout un peu lisse
Comme le crâne des chauves, ou des tapis qu'on tisse.
Mais nous sommes en Juillet,
et j'ai le temps de rien. Même pas le temps de chanter
au bonheur qu'est le mien.
Photo NYC- Mars 2011