Se promener dans les rues de Londres en période de Noël provoque, à quelques choses près, le même plaisir orgasmique qu’écouter « Near Light » d’Olafur Arnalds quand il neige. La douce mélancolie de l’hiver a ce pouvoir presque magique de nous faire nous sentir vivants. J’ai enfilé le plus gros des manteaux et les plus épais de mes gants, puis j’ai marché sous les décorations lumineuses extravagantes de fin d’année en me disant « Bordel, ici rien a changé. Moi, oui. »