© Elisa Routa
Le ciel est cotonneux,
le café refroidit.
Les bateaux à la dérive,
ont tous un alibi.
Ils s'éloignent sur le lac,
de l'aube jusqu'à la nuit.
Ils prennent le temps de vivre,
comme on meurt d'ennui.
Aujourd'hui, il y a Facebook,
les tweets et les amis,
fictifs ou connaissances,
ce n'est pas la vraie vie.
Alors finis les likes
et avatars aigris.
Votons pour un retour
aux joies de la poésie.