Wednesday, 28 November 2012

Phenomen-AL


© Elisa Routa

When I asked Mister (S)Mell to define Alex Knost, I thought he'd try and get out of the (fucking) question (fucking stupid journalist). But, no. He got out his usual exhaustive list of adjectives worthy out of guy writing a text message whilst driving, without thinking. Or very little. "Happy. Smily. He often smells bad, funny, caring, interesting, creative, a cheese and coffee lover, vegetarian, total stoner, brilliant, likes longboarding, he drinks beers, women like his clothes, total killer, tanned, got a pretty good botton turn."


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Extract from my text about Jared Mell in Desillusion Magazine #4 "This is Alex"


Alex Knost  & Christina Kee
Tomorrows Tulips
Biarritz, Summer 2012.

Tuesday, 27 November 2012

Hand-dyed series: Olow x SIXAND5


My last collaboration with the French brand Olow and SIXAND5 webzine 
has been freshly renewed with this hand-dyed series.

GO CHECK 
Still available on the online store.

Tuesday, 20 November 2012

Friday, 16 November 2012

I said Hi to Thomas Campbell tonight.



                                                                           © Elisa Routa

He drew a strange funny face on the first page of his "Slide your Brains out" book just under some strange Japanese red signs. 
Then he explained to me that those signs meant "Live here if you can".

So I did so. I was living here. now. this moment with him.

Well I met one of my favourite artists tonight. Thomas Campbell. 


Thursday, 15 November 2012

Thursday, 8 November 2012

Le Nautilus en Atlantique


En d'autres termes, voici 
l'apologie de la pauvreté en voyage. 


Tuesday, 6 November 2012

Chris Searl



Check out my interview of Chris Searl
It's now online! 
Desillusion- Tome #3-  "This is Ozzie Wright"



« People often say I’m like Forrest Gump because I’m always running everywhere, sometimes to the four corners and the world and back in one week. So, if you want to describe me, that’s a start.

Friday, 2 November 2012

Sea// You Soon.



 © Elisa Routa

La déchirure est telle qu'il n'y aura aucun fil,
aucune aiguille capable de recoudre tout ça.

J'ai pleuré pour vider ce sac un peu trop lourd,
comme une fillette qui chiale au milieu de la cour.

J'ai couru dans la nuit pour pouvoir rattraper
ce temps toujours trop long quand on aime à jamais.

J'aimerais qu'on m'explique pourquoi on ne peut pas
arrêter le temps, une minute. Une seule fois. 

Pourtant, c'est pas terrible, c'est l'histoire de la vie.
Des venues, des départs, des qui pleurent et qui rient.

C'est ma moitié qui part, c'est ma moitié qui vole. 
C'est mon frère qui s'échappe alors que je somnole.

Je voulais lui redire à quel point il était
un ange que j'admire et un homme parfait.

Il est tout ça pour moi et ça parait futile
d'écrire en lettres noires sur un écran stérile
que je penserai à lui, à chacun de mes pas,
que je vivrai pour lui quand il sera pas là. 

Je regarde la Lune, elle me dit que t'es là
que tu regarde aussi. Presque à côté de moi

Bref. J'ai écrit un poème pour ces cinq prochains mois.